accompagnements

sauce bolognaise blanche

Je suis tombée par hasard sur cette recette en me promenant sur internet, et j’en suis tombée amoureuse…
Et puis il me restait du veau… Alors du coup… Hé hé hé… Voyons voyons…
Oh, justement, j’ai un peu de porc au congélateur… Ho ho hoooo…
Et je n’ai pas de panais, vu que mon Nomamoi n’aime pas, mais le céleri rave est très poche et en goût et en consistance, et justement j’ai un céleri rave dans le frigo…
Par contre je n’ai plus de céleri branche… Tant pis, on s’en passera.
Rhôôôôôôô… Décidément, elle est faite pour moi cette recette !

Et me voilà partie pour faire cette sauce qui ne pouvait qu’être délicieuse, Martha Stewart étant une valeur sure.

Eh bien quand je l’ai goûtée, ça a été une révélation… Quelle merveille !
Allez-y, c’est un régal !!! Un vrai régal !!!

Je vous encourage à aller voir la recette d’origine, et surtout la vidéo… Juste pour les quantités cuisinées !!!!! On croirait qu’elle va nourrir une armée… 😉 J’adore !

Sauce bolognaise blanche

bolognaise-blanche-01

Traduit et adapté d’une recette de Martha Stewart et John DeLucie, silk handkerchief pasta with white bolognese

pour 3 personnes

1 oignon
4 gousses d’ail
1 fenouil
1 petit céleri rave
1/2 verre de vin blanc
200ml bouillon de volaille (attention au sel)
250g veau
150g échine porc
3 csoupe crème liquide allégée
4 feuilles de sauge fraiches

250g pâtes (spaghetti)
QS huile d’olive, parmesan fraîchement râpé

On commence par hacher les viandes au hachoir (ou on demande à son boucher !) Éviter le mixeur à couteau qui donnerait de la bouillie.

On prépare les légumes : oignon émincé, céleri rave et fenouil râpés, ail écrasé ou haché menu, sauge finement ciselée
On prépare aussi le demi verre de vin blanc (j’ai pris du Noailly-Prat).

On chauffe un peu d’huile d’olive dans une sauteuse anti adhésive sur feu moyen. Quand l’huile est chaude, on ajoute les viandes hachées et on les fait revenir jusqu’à évaporation totale de tout le liquide rendu. Cela prend bien 10 minutes, attention à ne pas vouloir précipiter les choses en poussant le feu plus fort ! Réserver dans un bol. Ne pas saler. Mais on peut poivrer !

Ensuite, dans la même sauteuse, on rajoute un peu d’huile d’olive si nécessaire mais ça ne devrait pas être le cas. On y ajoute les oignons pour les faire suer sans coloration. On ajoute ensuite les autres légumes (fenouil, céleri rave et ail) et on fait sauter en montant un peu le feu, toujours sans coloration, sinon il faut baisser le feu ou passer très vite à la suite !

Préparer du bouillon bouillant. Attention à la doser très faiblement, car ce bouillon va réduire TOTALEMENT une fois dans la sauteuse, donc il risque d’apporter beaucoup de sel. Vous connaissez votre bouillon, s’il est salé, mettez moitié moitié de bouillon reconstitué et moitié eau, sinon le plat risquera d’être hyper salé. J’en sais quelque chose, c’est ce qui m’est arrivé ! J’ai dosé mon bouillon normalement et c’était trop. Alors mieux vaut en mettre le moins possible et compléter avec de l’eau. Ou utiliser des produits sans sel, je sais que ça existe pour les bouillons de légumes.

Quand les légumes sont « tombés », il reste bien moins de volume et les râpés sont mous ! On ajoute alors la viande, on mélange, on verse le vin et on laisse évaporer sur feu moyen-vif. On mouille ensuite presque à hauteur avec le bouillon bouillant. Et on laisse à nouveau réduire en surveillant bien : il ne doit plus rester de liquide.
On ajoute alors la crème et un petit peu de sauge, environ les 3 quarts des 4 feuilles ciselées. La sauge a un goût très puissant, il en faut peu…

Et on laisse réduire pour la dernière fois, le temps de râper le parmesan et de cuire les nouilles (des spaghetti pour moi).

Goûter la sauce pour rectifier l’assaisonnement, lui ajouter les pâtes égouttées et bien mélanger.
Servir saupoudré de parmesan et de quelques tout petits brins de sauge minuscules.

bolognaise-blanche-02

Éventuellement, prendre une photo de votre assiette puis l’inonder de tonnes de parmesan ! 😉

Le Petit Jésus en culotte de velours moi je vous dis !

Bon appétit !

plats

rouelle de porc aux légumes en cuisson douce

Au  marché bio du mercredi, nous avons la chance d’avoir d’excellents producteurs et éleveurs. Pas un mercredi sans m’arrêter prendre mon jambon bio, mon pain aux graines de lin qui se garde une semaine, ou faire le plein de fruits et légumes de saison.
Et il y avait une superbe rouelle de porc…
J’ai craqué !

Mais aucune idée de comment la cuisiner  !

Alors mon amie Fred du blog Gourmandise : cuisine et voyage m’a guidée !

rouelle de porc aux légumes en cuisson douce

rouelle-de-porc-en-cuisson-douce-01

Pour 2 à 3 personnes

matériel : une cocotte à fond épais possédant un couvercle. J’ai utilisé ma cocotte en terre noire Oyéra, mais une cocotte en fonte classique ira très bien.

Avec une cocotte en terre comme la mienne, compter entre 2h et 2h30, il faudra sans doute seulement 1h30 avec une cocotte « normale ». Mais on ne passe en réalité que 10 minutes à « travailler »…
Il est idéal de sortir la rouelle à l’avance du frigo, cela rajoute encore 1/2h à 1h sur la durée totale, mais pas sur le temps de « travail ».

1 rouelle de porc d’environ 2cm d’épaisseur
1 gros oignon, en lamelles
1 carotte moyenne, en rondelles
2 à 4 pommes de terre selon leur taille, genre charlotte (à tout faire), en rondelles d’environ 1 cm
QS sel, poivre, huile d’olive ou huile neutre en goût, fond de veau du commerce reconstitué.
qques feuilles de persil pour servir

et j’ai oublié de mettre 4 gousses d’ail en chemise et 1 brindille de thym… Ça aurait été encore meilleur !

Si possible, sortir la rouelle du frigo environ 1/2 heure à 1 heure avant de commencer.

Commencer par chauffer un peu d’huile dans la cocotte sur feu moyen-doux puis moyen, le temps de rassembler les ingrédients et de commencer à peler, rincer, ciseler, émincer…

Mettre la rouelle à rissoler sur ses 2 faces, toujours sur feu moyen. Quand elle est bien dorée, la réserver sur une assiette. Tout cela prend quasiment 20 minutes avec ma cocotte en terre noire…

Mettre à la place dans la cocotte oignon et carotte, bien mélanger et laisser rissoler toujours sur feu moyen. Si ça menace d’attraper ou de colorer trop vite, ajouter une petite pincée de sel, et si ça ne suffit pas, ajouter 1 csoupe ou 2 d’eau chaude. Avec une cocotte en fonte, vous pouvez aussi baisser le feu, moi ma cocotte en terre a une très belle inertie donc baisser le feu n’aurait pas un effet aussi instantané qu’ajouter un peu d’eau chaude… Cette étape m’a pris environ 10 minutes.
Si j’y avais pensé, j’aurais mis de l’ail en chemise et du thym en même temps que l’oignon et la carotte…
Trop tard…

Quand les oignons sont translucides et commencent à colorer sur les bords, et que les carottes ont commencé à ramollir, ajouter les rondelles de pomme de terre pour former une couche sur laquelle la rouelle viendra reposer.
Placer la rouelle, saler (peu) et poivrer.

Verser du fond de veau reconstitué bouillant jusqu’à juste couvrir le tout.
Laisser monter à ébullition puis couvrir, baisser le feu au minimum et mijoter environ 1h30.
Quand c’est cuit, les patates sont fondantes et la viande se détache de l’os.

Goûter pour rectifier l’assaisonnement puis servir avec quelques feuilles de persil pour la déco.

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Il va vous rester du bouillon… Gardez le pour une autre utilisation !  Par exemple pour ajouter dans une jardinière de légumes, ou pour mettre dans de la purée !

Bon appétit !

plats

Porc sauce aigre douce

Un peu de cuisine rapide aujourd’hui.
Quoi de plus rapide qu’un bon wok ?

Ce qui est le plus lent dans c’t’affaire, c’est d’arriver à mettre une vidéo ! 😉
Mais ça a l’air de marcher.
La vidéo que vous découvrirez plus loin inclut une bande son, mais par souci pour les bébés qui dorment, les collègues de boulot qui bossent et les papys qui font la sieste, j’ai réglé le volume à 0, vous pourrez le monter vous-mêmes. Mais bon, entendre des légumes griller dans un wok, c’est pas super passionnant non plus… Bref.

Porc sauce aigre douce

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Un recette du livre Nouvelles recettes au wok de la collection Marabout.

pour 4 pers
prep 10 min
cuiss 15 min

matériel : wok

1/2 ccafé 5-épices en poudre
2 ccafé noailly-prat
1 ccafé sauce soja
500g filet de porc en tranches fines
1 ou 2 csoupe huile végétale neutre supportant les hautes températures (colza, tournesol…)
1 ccafé huile de sésame grillée (chinoise)
1 gros poivron rouge (350g) en gros morceaux
1 poivron vert moyen (200g) en gros morceaux
1 oignon rouge moyen (170g) en tranches fines
1 petit ananas (900g) détaillé en cubes

sauce aigre douce :
60ml eau
2 café sucre poudre
2 ccafé vinaigre blanc chinois
2 ccafé sauce soja
2 ccafé sauce tomate (j’ai utilisé de la sauce tomate panzani en tube)

Servir avec du riz vapeur (basmati)

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Mélanger dans un récipient le 5-épices, le vin blanc et la sauce soja. Ajouter les lamelles de viande et bien mélanger, couvrir et mariner le temps de faire le reste (ou plus longtemps au frigo)

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Préparer les poivrons et oignons, réserver dans un récipient.

Préparer la sauce aigre-douce dans un petit bol, réserver.

Préparer l’ananas, réserver dans un autre récipient.

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Chauffer un wok. Quand il est chaud, ajouter l’huile végétale neutre en la faisant ruisseler le long de la paroi.
Sauter les poivrons et l’oignon.

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Quand ils sont tendres et légèrement dorés, ôter du wok et réserver.

Si nécessaire, remettre un peu d’huile. Égoutter la viande (réserver la marinade) et la saisir dans le wok. Procéder en plusieurs fois, car s’il y a trop de viande, la température dans le wok sera insuffisante pour saisir la viande : une grande quantité de jus va apparaître et la viande va bouillir au lieu de griller.
J’avais prévu une petite vidéo ici, mais elle a été filmée avec mon téléphone en position verticale, et du coup l’image est ridicule… Mieux vaut ne pas vous la montrer… J’apprends, que voulez-vous, j’apprends, c’était ma 1ere fois !

Quand elle est toute dorée, la sortir du wok et réserver.

Verser la sauce et la marinade dans le wok, porter à ébullition.

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Remettre les poivrons et oignons, bien mélanger. La sauce va commencer à épaissir un peu. Ajouter la viande, mélanger en permanence.

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Hors du feu, ajouter l’ananas, quelques gouttes d’huile de sésame et bien mélanger.

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Servir avec un riz basmati vapeur.

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des couleurs pareilles, c’est incroyable !

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Alors, la vidéo, ça vous dit ?
J’en fais d’autres ? Pour les futurs billets à venir ? Et quand j’ai Fifille n°2 à la maison pour tenir la caméra, sinon, c’est compliqué… 😉

plats

curry de porc au lait de coco et à la citronnelle des Soeurs Scotto

Voici à nouveau une recette tirée d’un livre que je qualifierai d’exceptionnel, « Secrets de cuisine des soeurs Scotto ». Ce livre, si vous ne l’avez pas déjà, je vous le recommande, c’est une bible pour toutes les personnes qui comme moi aiment la petite touche d’exotisme apportée par quelques épices bien choisies et bien dosées. Jamais je n’ai raté une des recettes de ce livre, et toujours nous nous sommes régalés. Simplicité des recettes, lecture aisée, vocabulaire « normal » et compréhensible par tout un chacun, bref quand je vous dis que c’est ma bible en cuisine, vous comprenez pourquoi.

curry de porc au lait de coco et à la citronnelle
des Soeurs Scotto

curry-porc-coco-citronnelle-scotto-08

Une recette des soeurs Scotto prise dans leur livre « Secrets de cuisine des soeurs Scotto », curry de porc coco citronnelle

Pour 4 personnes

Prep 20 min
Cuisson 1h30 (2h en tout pour moi avec ma cocotte noire spéciale cuisson douce qui met bien 30 minutes pour monter en chauffe !)

matériel nécessaire :
– cocotte ou sauteuse possédant un couvercle,
– mixeur ou blender,
– passoire fine ou chinois étamine

Il est important de respecter la taille des morceaux de viande et de ne pas dépasser les 1h30 de cuisson de la viande : pour l’avoir fait, je peux vous dire que ça rend la viande un poil sèche et filandreuse, ce qui n’est absolument pas le cas quand on arrête la cuisson au bon moment ! Mais soyez rassuré(e) : même un poil sèche et filandreuse, la viande reste tendre et humide, c’est juste excellent au lieu de sublime ! 😉
Voici ce que j’ai pris/fait :

800g échine de porc coupée en morceaux de 3cm de côté. Pas moins de 3cm car ça réduit en cuisant et il ne reste plus que des petites bouchées de rien du tout.
1 boite 400ml lait de coco
100g oignon, pesé puis pelé et grossièrement haché
2 grosses gousses d’ail, pelées et dégermées puis hachées grossièrement (J’ai utilisée l’une d’elles pour frotter le fond de ma cocotte en terre, puis je l’ai soigneusement remise avec sa copine, et je les ai hachées).
3 bulbes de citronnelle fraîche, pelée de sa feuille extérieure dure et sèche, les 2 extrémités jetées car dures et/ou sèches, et la partie consommable finement ciselée. (vous en verrez plus sur mes photos car je congèle les tiges coupées en 2 pour qu’elles tiennent dans ma boite en plastique !)
50g gingembre frais, pesé puis pelé et haché grossièrement
1 petit piment langue d’oiseau, coupé en 2 et graines ôtées (cueilli sur la plante qui a refleuri dans son pot placé dans ma cuisine juste devant la fenêtre, en plein Sud !)
2 ccafé curry en poudre
1/2 ccafé cannelle moulue
2 csoupe feuilles de coriandre ciselées, plus quelques feuilles pour la déco
1 csoupe jus de citron vert
QS sel, poivre noir fraîchement moulu

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Ainsi que je le disais dans la liste des ingrédients, j’ai commencé par frotter le fond de ma cocotte en terre noire avec ma gousse d’ail avant de la hacher avec sa copine. Ceci est lié à ma cocotte, cela lui donne de l’étanchéité car elle est poreuse. Si vous n’avez pas cette cocotte, vous n’avez pas besoin de le faire.
Dans le même ordre d’idée, j’ai tout de suite mis ma cocotte à chauffer doucement sur le diffuseur à feu très doux avec juste un fond de lait de coco dedans. Cela aussi, vous n’aurez pas besoin de le faire avec une autre sorte de cocotte.

Dans le bol du mixeur, j’ai mis mes oignons, l’ail, le gingembre, la citronnelle, le curry, la cannelle, le piment, du sel et du poivre noir fraîchement moulu, et j’ai commencé à mixer un peu déjà pour obtenir des morceaux un peu plus petits. J’ai ensuite ajouté le lait de coco et j’ai continué à mixer jusqu’à obtenir une pâte liquide et granuleuse.

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J’ai filtré cette pâte au dessus de ma cocotte dans une passoire étamine en pressant bien pour faire sortir les sucs au maximum

curry-porc-coco-citronnelle-scotto-04

Un liquide coloré et magnifiquement parfumé est venu rejoindre le fond de lait de coco dans la cocotte noire qui commençait à chauffer.
Si vous n’avez pas de cocotte noire mais une cocotte en fonte ou une sauteuse, vous avez pressé votre pâte au dessus d’une cocotte vide et froide 😉

J’ai ajouté les cubes de viande dans la sauce et j’ai mis sur feu moyen

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puis j’ai mélangé, couvert et attendu que ça commence à bouillir, et j’ai alors baissé le feu au minimum pour 1h30 en mélangeant de temps en temps.

Et puis dans ma passoire, je me suis dit que quand même, quel gâchis… Tout ce bon oignon, ces herbes, ces épices qui allaient partir à la poubelle ! Je me suis dit que j’allais essayer de presser ça un peu mieux. J’ai mis cette pâte déjà pressée ue première fois dans des sachets à thé, et j’ai pressé au dessus de ma cocotte : j’ai réussi à extraire encore un peu de jus parfumé avant que le sachet se déchire entre mes doigts.

curry-porc-coco-citronnelle-scotto-05

Du coup, quand j’ai refait ce plat une 2ème fois, je ne me suis pas cassé la tête, j’ai mis la pâte déjà pressée une fois dans la passoire étamine dans mon linge à faire les gelées, et j’ai pressé jusqu’à ce que mort s’en suive mes bras n’en puissent plus ! Cela m’a donné une quantité de jus plus importante que la 1ere fois. Ce qui a donné une sauce bien plus forte en goût que la 1ere fois. C’est pourquoi je ne vous conseillerai pas de faire cela. Presser à fond dans la passoire étamine puis éventuellement entre les doigts un petit peu, c’est suffisant, je pense qu’au delà on dénature le plat attendu avec trop de puissance. Si on m’avait dit qu’un jour j’écrirais ça, je ne l’aurais pas cru, je me serais moquée…
Et en plus, ça a fait déphaser mon lait de coco :

curry-porc-coco-citronnelle-scotto-09

tout le gras est monté à la surface ! Je vous rassure : j’ai enlevé la viande et j’ai passé la sauce au mixeur plongeur pour ré-émulsionner les 2 phases et tout est rentré dans l’ordre, la preuve en photo :

curry-porc-coco-citronnelle-scotto-10

Avec ma cocotte en terre noire, j’ai pu couper le feu 1/4 d’heure avant la fin de la cuisson.

Il ne reste plus qu’à ajouter la coriandre et le jus de citron, mélanger, goûter et rectifier l’assaisonnement.

J’ai servi avec du riz basmati, saupoudré de coriandre ciselée.

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Je remercie les soeurs Scotto pour cette superbe recette.

Bon appétit !

 

plats

le rata du dimanche ! Saucisses, choux variés et lentilles. En cuisson douce…

Eh bien voilà, il semble que ma notification de publication nouveau format ait été distribuée sans problème cette fois. Ouf. Mais j’ai encore du boulot. En effet, avec mon nouveau système, mes abonnés « ancienne formule » ne peuvent plus se désabonner seuls, sans devoir m’envoyer un mail par mon formulaire de contact pour que je les désabonne manuellement ! Et ça, c’est quelque chose que je ne supporte pas. C’est comme si je prenais mes abonnés en otage, les privant de leur liberté de choisir s’ils veulent ou non continuer à recevoir ma notification ! Quelle horreur ! Il faut vraiment que j’arrive à régler ce problème.
Bref, j’ai du boulot ! 😉
En attendant, merci à tous pour votre patience.

Mais passons en attendant à la recette du jour.

J’avais dans mon frigo des restes de chou kale, de chou de Bruxelles, de brocoli… Et je tombe sur une recette dans le magazine Delicous : un ragoût de merguez aux lentilles et au chou rouge… Du coup je me suis dit que j’allais faire un rata avec des saucisses fumées (et non fumées), des lentilles et mes restes de brassicacées divers et variés.

Saucisse fumée, lentille et choux divers en cuisson douce

saucisse-lentille-chou-cuisson-douce-05

Pour 2 personnes

1 gousse d’ail
1/2 oignon
2 saucisses « simples » : godiveau, chipolata…
1/2 saucisse fumée (j’aurais bien dû mettre la 2eme moitié !)
environ 150g de choux de Bruxelles
environ 2 feuilles de chou kale sans la côte.
environ 150g de fleurettes de brocoli ainsi que la moelle centrale, blanche et sans fibre, du pied du brocoli, tranchée en rondelles, demi rondelles et quart de rondelles suivant le diamètre.
1/4 cup (60ml) lentilles vertes ou brunes ou noires. (Éviter les lentilles corail qui fondraient en purée et n’iraient pas aussi bien avec le goût de fumée de la saucisse.)
1 tout petit peu de thym frais, l’extrémité d’1cm d’une brindille
QS huile végétale neutre en goût (tournesol), bouillon de volaille ou légumes en poudre, sel, poivre

matériel :
une cocotte en terre noire du Portugal (ou une cocotte en fonte avec couvercle)
un four
et, spécifiquement pour la cocotte en terre noire :
un diffuseur de chaleur
un dessous de plat isolant

prévoir environ 1 heure en tout.

Je vous préviens tout de suite, si vous voulez épater vos amis visuellement avec ce plat, passez votre chemin, la lentille et le chou cuits prennent une teinte pas forcément super sympathique, si vous voyez ce que je veux dire. Si j’en avais eu, j’aurais ajouté, au moment de servir, quelques feuilles de céleri bien blanches ciselées et peut-être un tout petit peu de chou rouge ou de trévise ciselé, même pas une feuille entière, juste de quoi donner un peu de couleur à ce plat globalement terne. Par contre, au niveau du goût… C’est clair que c’est top.

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J’ai fait cette recette dans ma cocotte en terre noire, vous pouvez faire la même chose dans une cocotte en fonte genre Le Creuset, ça sera juste plus rapide (45 minutes au lieu d’une heure) et plus grillé.

J’ai commencé par frotter la cocotte en terre noire à l’ail. Je l’ai mise à préchauffer sur son diffuseur, à feu tout doux pour commencer, le temps de sortir les ingrédients du frigo. J’ai mis juste un petit peu d’huile de tournesol et j’ai mis le gaz plus fort.

Pendant la montée en température de ma cocotte, j’ai préparé tous les ingrédients. J’ai coupé mes 2 saucisses en rondelles d’environ 2cm d’épaisseur. J’ai coupé ma saucisse fumée en rondelles d’environ 1cm, et je les ai recoupées en 2. J’ai mis tout ça dans ma cocotte et j’ai touillé un peu, ça m’a permis au passage d’huiler la totalité du fond de la cocotte.

J’ai pelé mon demi oignon, je l’ai coupé en demi lunes bien fines, je les ai ajoutées aux saucisses, j’ai mélangé. J’ai ciselé ce qui restait de ma gousse d’ail traumatisée par le frottage.

Je suis allée ensuite ciseler grossièrement mes 2 feuilles de kale, couper en 2 les plus gros de mes choux de Bruxelles. J’ai rincé mes lentilles sous l’eau courante dans une passoire et les ai laissées à égoutter tranquillement. J’ai mis de l’eau à bouillir dans ma bouilloire et sorti mon bouillon de légumes en poudre. J’ai préparé mes florettes de brocoli et surtout j’ai bien pelé le pied, qui était très très large, j’ai donc obtenu plein de sa moelle blanche et tendre… Miam ! J’ai coupé la moelle de brocoli en rondelles, demi rondelles et quart de rondelles en fonction du diamètre du pied.

A ce moment-là, j’entendais mes saucisses et oignons commencer à grésiller sérieusement… J’ai ajouté mon ail, bien mélangé, ça a commencé à bien rissoler, j’ai ajouté mon kale histoire de le faire tomber afin d’avoir de la place pour les ingrédients suivants. Car elle est petite, ma super cocotte en terre ! J’ai bien mélangé et j’ai mis son couvercle pour m’assurer que la température monterait le plus vite possible sans mettre ma cocotte en danger, de façon à vraiment « tomber » mon kale. Pendant ce temps, j’ai récupéré mes lentilles égouttées et j’ai dissout ma poudre de bouillon de légumes pour le reconstituer. Loin de tomber comme des épinards, le kale s’est tassé un peu mais pas spectaculairement.

Et j’ai mis mon four à préchauffer à 180°C. Pourquoi 180°C alors que je cherche une cuisson douce ? Parce que cuire des lentilles dans de l’eau à 80°C… Comment dire… J’ai pô la journée non plus, quoi… 😉 Faut au moins que ça bout ! J’aurais pu mettre le four à 120°C comme je le fais habituellement, mais là encore, il aurait fallu trop de temps. D’où une température qui conviendrait également à une cocotte en fonte.
Il faut savoir que c’est pour les cuissons de vraiment longue durée (plus d’une heure) qu’il est intéressant, économiquement parlant, d’utiliser le four. Pour moi, pour les 35 à 40 minutes qui restaient (environ 2 fois le temps normal de cuisson des lentilles à gros bouillon, donc 2 fois 20 minutes), le gaz aurait très bien été, et mettre le four à chauffer n’était pas économique du tout. C’est juste que je me sens plus tranquille avec le four qu’avec le gaz. Chacun son truc… 😉

J’ai ajouté, dès que j’en ai eu la place, les lentilles et le bouillon bouillant dans la cocotte. J’ai bien mélangé, les lentilles sont tombées au fond. J’ai ajouté mes choux de Bruxelles et la moelle de brocoli, poivré légèrement mais pas salé, mélangé encore, puis j’ai placé à la surface, la tige vers le fond, mes florettes de brocoli. De cette façon, le brocoli allait cuire à la vapeur de ce qui cuirait en dessous. J’ai placé ma brindille de thym (que j’avais oubliée, sinon je l’aurais mélangée avec les choux de bruxelles !), j’ai fermé le couvercle sans saler car entre les saucisses et le bouillon en poudre, j’étais un peu inquiète ! Et j’ai enfourné pour 45 minutes, sachant que j’ai éteint le four au bout de 30 minutes : vu son isolation et les caractéristiques thermiques de ma cocotte, il était inutile de chauffer jusqu’à la fin.

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J’ai placé ma cocotte sur un dessous de plat en silicone pour être bien sûre de ne pas lui faire subir de choc thermique qui risquerait de la faire éclater. J’ai goûté les lentilles pour être sûre de leur cuisson, et c’était parfait. Sans la moindre fausse modestie, c’était parfait comme je les aime. Pas besoin de retoucher en sel. Il ne reste presque plus de bouillon au fond.

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Ainsi que je vous le disais, des couleurs auraient été bien venues au moment de servir…

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Mais vraiment, au goût, c’est top. Même mon Nomamoi qui préfère largement un bon plat de nouilles à tout ce que je peux lui servir a déclaré que c’était, je cite, « une tuerie ». Et c’est pas parce que c’était la St Valentin vendredi dernier. Ni qu’il avait quoi que ce soit à se faire pardonner. Non non, on peut le croire. Bon, OK il a laissé les brocolis, faut pas trop en demander non plus, mais les choux de Bruxelles, le kale et les lentilles, alors là, on aurait presque pu se battre si je n’avais eu justement de quoi me régaler avec les brocolis !

plats

boulettes de saucisse au fenouil, lentilles vertes du Puy

L’exemple même de la recette qui aurait été géniale avec ma super cocotte en terre noire, mais que j’avais faite avant d’avoir ladite cocotte…

boulettes de saucisse au fenouil, lentilles vertes du Puy

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traduit et adapté d’une recette du magazine Good Food, Sausage & fennel meatballs with lentils

Pour 4 personnes

Prep 10 min
Cuisson 55 min

8 saucisses (chipolatas) de bonne qualité ou environ 450g chair à saucisse
1 ccafé graines de fenouil
1 oignon
2 carottes moyennes
1 bulbe de fenouil
2 gousses d’ail
100ml vin rouge un peu costaud
200g lentilles vertes de Puy
1 csoupe concentré de tomate (j’en ai mis bien plus)
850ml bouillon de volaille ou de légumes chaud
1/2 jus de citron
QS huile olive, feuilles de persil ciselées pour la déco

boulettes-sauccisse-fenouil-lentilles-01

SI vus utilisez des saucisses, pelez-les pour enlever la peau et récupérer la chair.
Mettre la chair dans un saladier, ajouter les graines de fenouil (la recette d’origine demande de les écraser un peu, comme j’aime beaucoup les graines de fenouil cela ne me dérange pas de les trouver sous la dent, je les ai donc laissées entières), mélanger. Former des boulettes de la taille d’une noix. On doit avoir 16 boulettes, je les ai faites un peu trop grosses je n’en ai obtenu que 12.
Peler et hacher l’oignon les carottes. Peler, dégermer et écraser ou hacher super fin l’ail.
Ôter le trognon et la verdure du fenouil, enlever éventuellement la première feuille qui entoure le bulbe et émincer en lamelles bien fines.
Peser et rincer les lentilles, bien les égoutter.
Mesurer le vin.
Rassembler fenouil, carotte et oignon dans un saladier.
Chauffer le bouillon de volaille (ou mettre la bouilloire à bouillir pour le reconstituer à partir d’un cube)
Ne pas oublier la musique, c’est plus sympa pour faire tout ça ! 😉

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Chauffer 1 csoupe d’huile d’olive dans une grande sauteuse anti adhésive (ou une poêle-wok pour moi !) Y faire dorer les boulettes.

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Quand elles sont bien dorées (mais pas cuites, on cherche juste à les colorer)

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les réserver sur une assiette.

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Remettre éventuellement un peu d’huile dans la poêle mais ça ne devrait pas être nécessaire.
Ajouter le mélange de légumes, ajouter une minuscule pincée de sel, mélanger, couvrir et laisser suer sur feu doux environ une dizaine de minutes en remuant de temps en temps.

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Une fois les légumes attendris, ôter le couvercle, monter le feu et laisser les légumes juste commencer à colorer un peu par endroits en remuant de temps en temps. Ajouter alors l’ail et sauter environ 1 minute,

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ajouter le vin

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et le laisser réduire de moitié. Ajouter ensuite les lentilles et le concentré de tomates (d’habitude j’utilise du concentré en tube mais je n’en avais pas alors j’ai pris une petite boite. Et comme je ne savais pas quoi faire du restant de concentré et que je ne voulais pas le jeter, j’ai fini par tout mettre, ça fait 2 grosses csoupe et c’est beaucoup trop ! Restez sur 1 csoupe rase, ça n’en sera que meilleur !)

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et le bouillon bouillant.

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Porter à ébullition, couvrir, baisser le feu pour mijoter 25 minutes environ, le temps que les lentilles soient presque cuites.

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Ajouter les boulettes et cuire à couvert encore 10 minutes.

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Il ne reste plus qu’à ajouter le jus de citron, mélanger, goûter, rectifier l’assaisonnement et saupoudrer d’un peu de persil ciselé (on peut en garder un peu pour la déco des assiettes)

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Enfin, servir.

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C’était très bon mais les boulettes étaient un peu sèches… Je pense que de « vraies » boulettes, composées de viande, d’un peu de mie de pain trempée dans du lait et d’oignon et/ou d’herbes seraient plus moelleuses… Cela dit, on a tout fini !

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Bon appétit !

plats

Porc sauce à l’oignon aigre-douce

Alors ça, c’est une tuerie ! En plus, il y a 5 ingrédients seulement, c’est rapide, et on on sert sur du riz 2 ou 3 couleurs qu’on n’est même pas obligé de cuire soi-même puisqu’on le trouve en poches alu à réchauffer…

Et pour vous dire à quel point c’est simple : j’ai fait ça de la main gauche ! Y compris oignon et filet mignon ! C’est dire !

Alors elle est pas belle la vie ? 😉

Porc sauce à l’oignon aigre-douce

Adapté d’une recette du magazine Good Food : pork with sweet and sour onion sauce

Pour 4 personnes
Prep 5 min
cuisson 25 min
pas de matériel particulier

Environ 600 à 800g de filet mignon de porc
1 gros oignon rouge, 2 seraient encore mieux !
150ml vinaigre de cidre de bonne qualité
75ml sirop d’érable
1 csoupe de poivre noir concassé (2 dans la recette d’origine, j’aime le poivre mais pas à ce point, donc je n’en ai mis qu’une)
1/2 bouquet de persil plat
QS huile d’olive, sel
Servir sur du riz aux couleurs mélangées

Si vous cuisez vous-même votre riz, mettez le à cuire maintenant.

Couper le filet mignon en tranches de 4cm d’épaisseur. Cette mesure est importante : moins épais ça sera trop sec, plus épais, ça sera insuffisamment cuit.
Poivrer généreusement la viande sur toutes ses faces. J’ai préféré ne mettre qu’un peu de poivre à ce moment là de façon à mettre le reste à la fin : le poivre noir est plein de choses excellentes à la santé, c’est dommage gâcher cela en brûlant les grains éclatés au contact de la poêle.

Chauffer 1 ou 2 csoupe d’huile d’olive à feu très vif dans une poêle anti adhésive et griller la viande sur toutes ses faces.

Retirer de la poêle et réserver. Saler, finir de poivrer.

A ce moment, le porc est doré mais pas cuit, il finira de cuire plus tard.

Pendant ce temps, peler l’oignon et le couper en lamelles. Plus les lamelles seront fines, plus elles disparaitront à la cuisson. Je voulais retrouver mes tranches d’oignon dans mon assiette, donc je n’ai pas émincé hyper fin.

Remettre si nécessaire un peu d’huile d’olive dans la poêle et baisser légèrement le feu. Ajouter les oignons émincés et laisser fondre. On veut une très légère coloration.

Ajouter le vinaigre et laisser réduire environ 1 minute, puis ajouter le sirop d’érable (et là je vous raconte pas les odeurs divines qui se répandent dans la cuisine),

remettre le porc, bien le tourner et retourner pour le tremper dans la sauce, puis laisser cuire environ 5  minutes en retournant le porc juste une fois ou deux. Le porc doit être cuit à cœur juste comme il faut. Goûter et rectifier en sel.

Pendant la cuisson, ciseler le persil et réchauffer le riz le cas échéant.

Servir saupoudré du persil.

Il est à mon avis important d’utiliser un vinaigre de bonne qualité. En effet, je n’avais pas tout à fait assez de mon vinaigre habituel et j’ai complété avec un vinaigre que j’espérais encore meilleur puisque bio… Ben put*** ! Quel tord-boyaux ! Idéal pour nettoyer la robinetterie, mais à éviter en cuisine ! J’étais coincée je n’avais rien d’autre donc j’ai fait avec, mais je ne vous dis pas ce que j’ai fait du reste de la bouteille !!!!!

Ce plat sucré-salé hyper simple et rapide, c’est carrément à se rouler par terre. Alors allez-y, foncez !

Bon appétit !

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plats

Ragoût d’échine de porc au panais et au cidre

Eh bien, qu’il est difficile de trouver du temps pour publier les bons petits plats que je fais tout doucement dans ma cuisine… Tout doucement, car si l’état de mon poignet s’est amélioré enfin après une rechute monstrueuse qui m’a fichu le moral à zéro, la remontée est très très lente… Et j’en suis toujours réduite à utiliser majoritairement des produits surgelés déjà hachés, émincés, ciselés…

J’ai reçu au début du mois 3 produits offerts par mon partenaire Panier d’Oullins (que je remercie au passage), 3 produits superbes que je vais vous citer par ordre de ma préférence :

– des panais d’une fraicheur incroyable. Le panais, c’est cette espèce de carotte blanche un peu farineuse qui a un parfum anisé/mentholé que j’adore. Un peu comme le céleri-rave, en somme. Et comme le céleri-rave, vous pouvez le manger cru râpé, ou cuit : rôti, bouilli, en purée, braisé, il faut juste se rappeler qu’il est, une fois cuit, plus farineux et plus « sucré » que le céleri-rave : on peut l’associer à tout ce qui aime le côté anisé et sucré qui le caractérise. On réservera les petits panais très frais à une utilisation crue, tandis que les gros panais ou ceux un peu « mous » iront se faire cuire !
– du vinaigre à la pulpe de poivron « Popol », un vinaigre que je connaissais déjà et que je trouve extraordinaire. Vous faites n’importe quelle salade qui contient du poivron frais, dans votre vinaigrette vous mettez le vinaigre de poivron et hop, c’est un autre monde ! Un gaspacho auquel vous ajoutez quelques dés de poivron rouge frais et que vous aromatisez avec ce vinaigre de poivron au lieu du plus classique vinaigre de Xérès. Un coulis de poivron que vous relèverez avec juste une touche de ce vinaigre pour lui donner ce petit plus d’acidité qui interpelle juste ce qu’il faut…

– de la farine de châtaigne qui apparaît en dernier dans ma liste car la châtaigne c’est vraiment un produit que j’ai beaucoup de peine à avaler… J’ai déjà fait du pain à la farine de châtaigne, au dire des amateurs c’est délicieux… Il suffit de remplacer environ 1/4 de votre farine T55 ou T65 habituelle par la farine de châtaigne dans votre recette qui va bien, que ce soit en MAP ou à la main. Sur Facebook, Panier d’Oullins est intervenu pour dire qu’on peut aussi faire une pâte à crêpe à la farine de châtaigne, en remplaçant la moitié de la farine « normale » par de la farine de châtaigne… Je pense que pour ceux qui aiment la châtaigne, de telles crêpes, servies avec de la purée de marron et de la chantilly doivent être telles le petit Jésus en culotte de velours…

Mais commençons déjà par parler panais.

Voici un de mes premiers essais avec les panais offertes par Panier d’Oullins, résultat au delà de mes espérances… C’est du doux-salé, pas du sucré-salé, c’est chaud, c’est fondant, c’est tendre, c’est parfumé, ça se prépare vite puis ça s’oublie dans le four, c’est tout ce que j’aime !

Ragoût d’échine de porc au panais et au cidre

traduit et adapté d’une recette du magazine Good Food : Slow-braised pork shoulder with cider & parsnip

Pour 3 personnes
prep : 10 min, cuisson : 2h
Matériel : cocotte avec couvercle, genre Le Creuset

650g échine de porc (morceau de porc à cuisson longue. Dans la recette d’origine, c’est de l’épaule)
1 oignon
2 branches de céleri
2 gros panais
1 feuille de laurier (2 petites pour moi)
1 csoupe un peu bombée farine
25cl cidre brut
50cl bouillon de volaille (version cube pour moi !)
QS huile olive, sel, poivre fraîchement moulu, feuilles du céleri pour la déco – sinon, du persil !

Couper l’échine de porc en cubes de la taille d’une grosse bouchée. Pour des morceaux plus gros, vous augmenterez le temps de cuisson.
Peler et hacher l’oignon (Mr Picard s’en était déjà chargé pour moi, ouf, toujours ça de moins à faire !)
Peler le céleri à l’économe puis casser chaque branche en 2 de façon à ôter les dernières fibres. Couper en tronçons de la taille de votre choix (petits pour moi). Garder une ou deux feuilles de céleri pour la déco.
Peler les panais et les couper en gros morceaux. Alors ça, peler les panais, j’en ai bavé… je suis trop maladroite de la main gauche, et ma main droite n’a juste plus la force nécessaire à manier l’économe sur un gros légume. J’y suis allée tout doucement, tout lentement, et j’y suis arrivée. De même pour couper le panais qui est aussi solide et craquant qu’une carotte, j’ai dû m’y prendre avec beaucoup de douceur et de temps… Mais j’y suis arrivée ! Na !

Préchauffer le four à 190°C (pas chaleur tournante)

Chauffer environ 2 csoupe d’huile d’olive dans une cocotte passant au four et possédant un couvercle. Quand l’huile est très chaude, y jeter la viande pour la faire dorer sur feu très vif. Si les morceaux de viande, faute de place, se superposent, procédez plutôt en plusieurs fois, car s’il y a trop de viande dans la cocotte elle ne pourra pas dorer, elle rendra de l’eau et sera bouillie, exactement ce qu’on ne veut pas !

Quand la viande est bien dorée, la réserver dans un saladier, saler, poivrer, mélanger.

Dans la même cocotte, toujours sur feu vif, faire dorer l’oignon, le céleri et le panais avec le laurier.

Il faut vraiment que ça commence à colorer.

Saupoudrer la farine, mélanger, ajouter la viande avec les jus rendus au fond du saladier,

puis ajouter le cidre et bien mélanger, la sauce commence à épaissir,

terminer avec le bouillon de volaille de façon à ce que la viande soit juste couverte.

Mélanger, porter à ébullition, couvrir et enfourner pour 1h30. Bien sûr les temps de cuisson doivent être adaptés à la taille de vos morceaux !

Au moment de servir, goûter et rectifier l’assaisonnement.
Répartir dans les assiettes et saupoudrer des feuilles de céleri réservées ciselées juste à la minute.

Il est possible de servir avec de la purée ou des patates à l’eau, cela permet à ceux qui n’aiment pas trop le goût anisé/mentholé du panais de se raccrocher aux branches, et à ceux qui n’apprécient pas trop le côté doux (pas sucré, non, mais doux, ça c’est sûr)  d’absorber un peu de cette caractéristique et de rendre le goût global plus neutre. Si le côté doux-salé de ce plat vous déroute, vous pouvez également remplacer le cidre par du vin blanc sec ou, mieux encore, un vermouth genre Noailly-Prat. C’est un modification que j’ai pu tester ici (clic) avec vin blanc pour la version la moins douce, jus de pomme pour une version carrément sucrée-salée, et cidre brut pour une version intermédiaire, douce-salée.

Autres recettes sur le blog avec du panais :

Bon appétit !

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plats

nouilles chinoises sautées au porc, crevettes et légumes mélangés

Je vous présente aujourd’hui un plat complet qui nous a énormément plu, qui associe un peu de viande de porc et quelques crevettes, un de mes mélanges terre-mer favoris. J’ai trouvé une recette sur un magazine qui me promettait de me régaler de cette association réalisée dans un style très oriental puisqu’utilisant de la sauce teriyaki et du 5-épices chinois ! J’avais un reste de filet mignon de porc cru au frigo, des morceaux de courgette, j’avais trouvé comment employer tout cela selon mes goûts.

Bon, évidemment, il a bien fallu qu’un évènement inattendu me pose problème… : la sauce Teriyaki : j’étais persuadée d’en avoir au frigo, eh bien non !!! Du coup, il a bien fallu faire autrement… Mon ami Google a encore une fois de plus été mis à contribution, et il m’a permis de faire une sauce teriyaki maison tout à fait honorable. Je ne m’arracherai plus jamais les cheveux quand je n’ai plus de teriyaki du commerce, j’ai tout ce qu’il faut pour la faire à la minute chez moi !

nouilles chinoises sautées au porc,
crevettes et légumes mélangés

inspiré d’une recette du magazine Good Food, Singapore noodles

pour 4
Prep 15 mins Cuisson 30 mins marinade 15 min environ
Compter 15 min en plus si vous faites votre sauce teriyaki vous-mêmes, il faut le temps qu’elle refroidisse.

6 csoupe sauce teriyaki du commerce ou  sauce teriyaki maison
1 ccafé 5-épices chinois
4 ccafé curry Madras en poudre du commerce
300g environ de filet mignon de porc (ou autre morceau de porc ou autre viande blanche, poulet ou dinde par exemple)
140g nouilles chinoises aux œufs (j’ai mis 2 nids, c’était un peu trop)
600g de légumes divers mélangés (soit surgelés, soit préparés minute comme je l’ai fait avec courgette verte, courgette jaune, carotte, oignon botte, asperge verte, champignons mais on peut envisager aussi poivron, céleri, brocoli, etc.)
100g queues de crevettes surgelées cuites
QS huile végétale neutre, quelques feuilles de coriandre ciselées pour la déco

J’ai donc commencé par faire la sauce teriyaki et la laisser refroidir. J’ai suivi ensuite le déroulement normal de la recette.

Dans un petit bol, mélanger la sauce teriyaki, la poudre de 5-épices et le curry.
Placer le porc dans un petit plat, verser la moitié de la sauce sur le porc, bien tourner et retourner le porc pour bien l’enrober et laisser mariner tranquillement pendant environ 15 minutes, en le retournant encore une fois à mi-temps. Conserver soigneusement l’autre moitié de sauce !

Pendant ce temps, préchauffer le four à 200C/180C chaleur tournante/ gas 6.
Mettre la bouilloire à chauffer pour cuire les nouilles chinoises et commencer à préparer les légumes. J’ai utilisé 1/2 courgette verte, 1/2 courgette jaune, 1 carotte, 1 gros oignon botte avec le vert, une dizaine d’asperges vertes, 1 poignée de champignons de Paris

Quand le four est chaud et que les 15 minutes de trempage sont écoulées, retirer le porc de la marinade et le placer sur une plaque de four couverte de papier alu. J’ai remonté le papier alu sur les côtés pour pouvoir verser la marinade avec le porc, afin de cuire la marinade. En effet, une marinade qui a accueilli une viande n’est plus consommable si on ne la fait pas cuire soigneusement. Comme je n’avais pas envie de jeter, j’ai cuit la marinade avec !

Enfourner pour 15-20 mins.

Transférer sur une planche à découper et laisser reposer tranquillement.

Pendant la cuisson du porc, j’ai continué à préparer les légumes coupés en petits morceaux, plus ils sont longs à cuire plus on les coupera petits,

j’ai dégelé les crevettes en les passant sous l’eau du robinet et j’ai aussi cuit les nouilles selon les indications du paquet : cuire 3 minutes dans de l’eau bouillante (que je n’ai pas salée) puis égoutter, rincer à l’eau froide et égoutter à nouveau.
Voici un nid de nouille. J’en ai utilisé 2 pour cette recette.

Quand le porc est cuit, les légumes prêts à cuire, les pâtes cuites et égouttées, couper le porc en fines lamelles, et les crevettes en morceaux de la taille d’une bouchée. On ne le voit pas sur la photo mais j’ai recoupé les morceaux de porc en 2 pour les rendre plus petits.

Chauffer le wok ou une grande sauteuse sur votre feu le plus fort, puis verser un peu d’huile végétale neutre et faire sauter le mélange de légumes 3-4 minutes en mélangeant en permanence.

Ajouter le porc et les crevettes, les nouilles et toute la marinade, celle récupérée dans le papier alu et celle qui n’a pas encore été utilisée.

Sauter ensemble 2 ou 3 minutes, juste pour réchauffer.

Comme on peut le voir, c’est épouvantablement difficile à mélanger !

Servir saupoudré d’un peu de coriandre ciselée,

et se régaler !

Bon appétit !

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plats

filet mignon en croute

… ou comment séduire une Cath… 😉
Eh oui, c’est comme ça que celui qui allait devenir mon Nomamoi quelques mois plus tard, et l’est depuis bientôt 25 ans, m’a séduite.
Quand il a sorti le plat du four, je me suis dit que celui-là, il ne fallait pas le laisser s’en tirer… lol !

Alors, pour la St Valentin, devinez ce que nous avons mangé ?

Filet mignon en croute

Pour 4 à 6 personnes selon la taille du filet mignon

Nous allons entourer le filet mignon de porc de poitrine fumée et de râpé dans de la pâte feuilletée avant de mettre le tout au four.

1 filet mignon de porc
de la pâte feuilletée. 1 ou 2 pâtons selon leur taille, s’ils sont déjà étalés ou non… Il faut imaginer qu’on va poser le filet mignon dessus, puis soit rabattre la pâte par dessus s’il y en a assez, soit déposer une 2ème pâte par dessus ! Donc il va vous falloir juger avec vos yeux et déterminer ce qui ira le mieux dans votre cas…
Au moins 8 tranches de poitrine fumée. Même chose que pour la pâte feuilletée : Soit le filet  mignon est très mince et une longueur de tranche de poitrine suffira à en faire le tour, soit au contraire il est épais et on mettra une tranche dessous, une autre dessus, il faudra alors environ 16 à 20 tranches selon la largeur de chacune et la longueur du filet mignon…
1 oeuf pour coller et dorer
QS râpé (entre 200 et 300g) , poivre (pas de sel)

Préchauffer le four à 180°C chaleur tournante.

Préparer une plaque de cuisson. Vous pouvez travailler avec du papier cuisson si vous le souhaitez, que ce soit juste pour cuire ou déjà pour former le rôti.

Sur une première pâte feuilletée étalée finement, cercle ou rectangle, former une ligne de râpé en plein milieu, un peu comme un panneau de sens interdit. La barre de fromage aura la même longueur que le filet mignon.
Juste une remarque : Copain n°2 qui ne mange pas de fromage adore le filet mignon en croute parce que nous lui réservons une zone sans fromage à laquelle nous ajoutons pour compenser du bacon supplémentaire… Donc ne tiquez pas sur les photos en voyant des zones sans fromage et/ou avec du rabe de poitrine !

Recouvrir de lamelles de poitrine fumée se touchant toutes et disposées en travers de la ligne de fromage.

Placer le filet mignon dessus. Si la « queue » du filet mignon est excessivement fine, n’hésitez pas à la replier sur elle-même pour lui donner une épaisseur cohérente avec le reste du rôti.

Si les languettes de poitrine sont assez longues pour enfermer le rôti, eh bien, enfermez le rôti avec ! Les extrémités de lard doivent se recouvrir un peu. Si ce n’est pas le cas, disposer un jeu nouveau de tranches de poitrine fumées en travers du rôti et, soulevant, poussant et tirant, débrouillez-vous pour me rouler ce rôti avec.

On voit bien sur la partie gauche que le gruyère ne va pas jusqu’au bout du rôti et qu’il y a un peu plus de poitrine à cet endroit-là !

Recouvrir super généreusement de râpé. (En évitant la zone no fromage’s land…)

Essayer alors de refermer la pâte feuilletée autour de tout ça. Les bords doivent se chevaucher pour complètement contenir la bête et la garder enfermée même si la pâte devait par inadvertance, et surtout une immense mauvaise volonté de sa part, cette vilaine, se rétracter à la cuisson. Si ça ne ferme pas, où s’il y a un risque que la cicatrice se rouvre, prenez une 2eme pâte feuilletée !

Coller les « cicatrices » à l’aide d’un peu d’œuf battu avec quelques grains de sel fin. Rouler les ourlets. Bref, fermer hermétiquement ! Transférer sur la plaque de cuisson préparée.

Dorer et décorer. J’ai utilisé un dessin différent sur la partie sans fromage réservée à Copain n°2 pour qu’il n’y ait aucun risque d’erreur.

Enfourner à 180°C pour… Heu… Quand c’est doré et que l’odeur vous appelle du fond de la maison, c’est que c’est le moment de hurler A TAAAAAAAAAAAAAAAABLE ! Allez, ça prend entre 35 et 45 minutes. Plutôt 45 que 35 d’ailleurs, mais ça dépend du four et de l’épaisseur de la chose !

Et servir bien chaud avec une salade bien relevée !

Vous n’avez pas besoin de saler votre filet mignon : entre le lard et le fromage, il y a assez de sel !
Vous pouvez jouer et apporter des variantes à cette base : dorer le filet mignon rapidement à la poêle avant de le mettre dans sa croute, le peinturlurer de moutarde, varier les fromages, ajouter des champignons poêlés, faire des versions individuelles, bref, c’est un plat super sympa à s’approprier !

Ne vous fiez pas à la couleur très rouge de mes photos : le filet mignon était cuit à la perfection. Il était encore rosé, mais cuit. Et surtout moelleux et tendre, pas sec du tout.

Une petite remarque : la part servie à Copain n°2 a été plus petite que prévue : le râpé s’est un peu étalé sous la croute et a débordé de la zone que nous lui avions attribuée… Donc si comme moi vous devez réserver une partie de votre filet mignon en croûte sans fromage, pensez à aménager une zone un peu plus grande que ce que vous envisagez de servir de façon à limiter les risques d’invasion fromagère…

Alors, il est pas le top des séducteurs, mon Nomamoi ?

Bon appétit !