apéro·entrées

Mousse de betterave au thon et chèvre, émulsion de persil

Encore une recette sans cuisson et à déguster bien fraîche, faut dire que la canicule ne nous lâche pas !

C’est une recette découverte sur un groupe facebook d’utilisatrices TM qui déchirent carrément 😉
J’ai donc tout naturellement trouvé des recettes sur le site Thermomix, en voici une (clic), et une autre (sa soeur jumelle… clic), et comme vous le verrez si vous cliquez sur les liens, ce sont des recettes avec de la crème. Seulement voilà, allez comprendre pourquoi, je ne digère pas toujours très bien la crème, alors que l’huile par contre passe comme une lettre à la poste. Pourtant, l’huile c’est 100% de matière grasse, et la crème environ 32 ! Va comprendre, Charles…

J’ai donc poursuivi mes recherches et j’ai trouvé ZE recette parfaite sur 750g !

Alors mets de l’huile… clin d’oeil à Valérie Lemercier, qu’on salue au passage !

Mousse de betterave au thon et chèvre,
émulsion de persil

Je vous promets que ce sont les vraies couleurs !

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Franchement, on comprend pourquoi j’avais flashé sur cette recette, non ? 😉

Voici le lien vers la recette d’origine, donnée pour le Thermomix, mais très honnêtement un bon blender conviendra très bien. Ou tout appareil capable de mixer menu menu, et d’émulsionner la mayonnaise, sans doute faudra-t-il cependant ajuster un peu la méthode en incorporant l’huile petit à petit par exemple ? A voir !

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Avec les proportions données j’ai obtenu 6 verres à tapas. Et l’émulsion de persil n’a pas recouvert la totalité de la surface, mais ce n’est pas gênant car c’est très goûtu et c’est une quantité parfaitement calculée pour complémenter sans neutraliser la betterave.

Je pense qu’en ces quantités, on peut faire 4 verres à tapas comme entrées, ou 6 verres à tapas comme apéro minimaliste, ou carrément 18 à 24 mini verrines pour un apéro genre épatez-vos amis !

Qu’ai-je changé à la recette ? Pas grand chose.

Pour la mousse de betterave :
J’ai fait la mousse de betterave avec du fromage de chèvre genre petit billy, 150g, parce que je n’avais pas de faisselle.
J’ai mis une gousse d’ail, et j’aurais dû en mettre 2.
J’ai mis du balsamique blanc comme indiqué dans la recette, et c’était tellement douçâtre que j’ai vite complété avec du jus de citron pour dé-sucrer et ré-acidifier ! Attention, c’est normal que ça soit douçâtre, c’est de la betterave quand même ! Mais trop c’est trop. Donc éviter les vinaigres sucrés me paraît important.
Le thon a laissé des petits points blancs formant un doux sable sous la langue. Peut-être aurais-je dû mixer plus longtemps pour les faire disparaître ? Ou passer au tamis ultra fin ? Bof, en tout cas, ça n’est absolument pas gênant.

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Pour l’émulsion :
Il faut bien les 2 gousses d’ail pour donner du peps !
J’ai eu peur que le vert devienne gris par oxydation lors du passage au frigo en attendant la dégustation, donc j’ai ajouté du jus de citron, le jus d’environ 1/2 citron.
J’ai eu peur également que l’émulsion déphase mais en fait pas du tout ! Au bout de 24 heures (car on n’a pas tout mangé le 1er soir…) elle avait quand même un poil grisé sur le bord, mais elle était toujours aussi ferme ! J’étais incroyablement agréablement surprise ! On peut donc faire cette recette la veille !

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Pour la déco :
J’ai pris ce que j’avais : quelques feuilles de persil et des graines de sésame noir. Je n’ai pas voulu mettre de féta, et je n’avais plus de betterave, alors forcément… 😉

Mon conseil :
ne pas faire cette mousse sans la contrebalancer par l’émulsion pour compenser le côté douçâtre de la betterave.

Bon appétit !

 

apéro

tartinade de radis au fromage de chèvre et à la ciboulette, au thermomix ou pas

Je vous parlais de cette tartinade dans mon précédent billet, je vous la présente aujourd’hui. Avec celle à l’artichaut, c’est juste génial à présenter à l’apéro avec des mini toasts ou des gressins… Ou en repas quand, comme ces jours-ci, on ne peut guère avaler grand chose d’autre…

C’est hyper frais, légèrement piquant, c’est juste totalement mégaslurp !

tartinade de radis au fromage de chèvre et à la ciboulette

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adapté d’une recette de Cooking Julia

160g de radis préparés (avec un peu de tige verte, comme si on voulait les manger avec du beurre et du sel)
150g de fromage de chèvre genre petit billy
1/4 ccafé sel, 1/4 ccafé poivre,
1/2 bouquet de ciboulette, ciselée à la main (ou surgelé déjà ciselé 😉 )
1/2 jus de citron
1 à 2 csoupe huile d’olive (facultatif)

Avec un mixeur ou blender autre que le TM : Tout mettre sans le mixeur et mixer sans transformer les radis en bouillie.

Au TM : Mixer les radis en gardant des morceaux, on ne veut surtout pas faire de la bouillie ! Soit entre 3 et 5 sec/vit 5. Ajouter le fromage de chèvre émietté et le reste des ingrédients ; mixer 3sec/sens inverse/vit 4, rabattre et recommencer si nécessaire.

Filmer au contact et mettre au frais au moins 2 heures.

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A moment de servir, vous verrez que le sel a fait rendre de l’eau aux radis. Soit votre préparation est très épaisse et vous pouvez mélanger la tartinade et utiliser cette eau de végétation pour la rendre moins compacte, soit elle est juste comme vous aimez et il suffit de pencher le bol au dessus de l’évier pour vous débarrasser de cette eau superflue.

Sur les photos vous remarquerez que pour décorer j’ai ajouté quelques rondelles de radis et une pincée de ciboulette ciselée. C’est plus joli, mais ça ne rend pas cette tartinade plus simple à déguster !!!

Bon appétit !

apéro

Caviar d’artichaut au basilic, au Thermomix ou pas

En ce moment, vous l’avez sûrement remarqué, il faut chaud chaud chaud. Lyon est particulièrement touchée, sans vouloir vexer les autres régions sous l’emprise de la canicule.

Nous mangeons froid, car même rester à côté du bbq à regarder cuire un plat est pour moi insoutenable.

A part des salades de crudités, que faire ?

Ce

Caviar d’artichaut au basilic

tartinade-artichaut-basilic-03

par exemple. Il s’agit d’une recette Thermomix, mais elle est réalisable avec n’importe quel mixeur ou, mieux, blender. C’est en principe une tartinade pour l’apéritif, mais en ce moment c’est tout ce que nous arrivons à avaler…

Je remercie ma conseillère Christine pour m’avoir envoyé cette recette, c’est une des tartinades que je fais le plus souvent avec celle au radis ! J’y ai apporté quelques modifications minimes (par ex remplacé 4 csoupe de poudre d’amande par 2 csoupe de purée d’amande et ajouté un peu de jus de citron pour ralentir le noircissement lié à l’oxydation lors de la conservation…)

1 bocal de fonds d’artichauts, égoutté (je mets le bocal au frigo la veille en ce moment)
1 gousse d’ail
1 bouquet de basilic (les feuilles)
2 csoupe bombées de purée d’amande blanche (qu’on peut très bien faire au Thermomix !)
50g d’huile d’olive
1/4 ccafé sel, 1/4 ccafé poivre moulu
1/2 jus de citron

Tout mettre dans le mixeur et mixer…
Soit, pour le TM, 20s/vit6. Il faudra peut-être rabattre à la spatule et recommencer quelques secondes.

Verser dans un joli bol à tartinade, filmer au contact et mettre au frais au moins 2 heures.

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A tartiner sur du pain grillé (ou pas… Trop chaud pour griller quoi que ce soit…)

Plus simple tu meurs… Non ?

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apéro

caviar d’aubergine libanais de Loula : m’tabbal

Et voilà, la dernière recette de l’année 2012 faisant appel au barbecue… Mais qu’on peut aussi faire au four ! Et même au micro-ondes… Si si, je vous jure ! Quel que soit le mode de cuisson que vous utiliserez, vous obtiendrez un caviar d’aubergine. Mais la version barbecue vous apportera un petit goût fumé duquel la version au four ne fera que s’approcher… et que les autres versions passeront totalement sans même y penser !

Caviar d’aubergine libanais de Loula : m’tabbal

Cette recette m’a été transmise par Loula lors d’un échange d’emails sur (entre autres) le houmous. Loula, je te remercie, cette version est délicieuse et très différente de ma recette habituelle, le caviar d’aubergine selon Anne-Sophie Pic et Joël Robuchon. Et puis sacrément plus rapide, ce qui ne gâte rien… 😉

Pour un apéro pour 4 personnes (et bien plus si on propose également plein d’autres plats différents – tapas/mezze.)

3 aubergines grillées au barbecue (ou au four)
1 à 3 gousses d’ail (au goût)
1 à 3 csoupe de tahini (au goût) (purée de sésame proche-orientale)
1 jus de citron (au goût)
1 csoupe huile olive (au goût)
QS sel
Pain libanais pour servir.
Il y a des gens qui ajoutent du cumin en poudre, pourquoi pas ?

Pensez à percer la peau des aubergines avant de les mettre à griller… que ce soit au four ou au bbq. Sinon, PAN ! Elles explosent !
Hou, mais la Cath elle n’avait pas parlé de les cuire au micro-ondes ? Eh bien si (il faudra les percer aussi) ! Ou même de les faire bouillir à l’eau pendant qu’on y est, c’est vrai, j’ai rencontré cette méthode, et pas chez n’importe qui :  c’est Fatéma Hal qui l’indiquait dans sa recette de zaalouk (salade d’aubergine à la marocaine)… Mais le mieux c’est quand même le bbq ou à défaut le four ! Y’a pas photo, comme on dit !

Une fois les aubergines refroidies, les vider.

Essorer la chair obtenue légèrement entre les doigts pour éliminer un peu d’eau afin que le caviar d’aubergine ne soit pas trop liquide à la fin. Ça, c’est moi qui l’ajoute, pas Loula. En effet, j’ai fait et refait ce caviar d’aubergine cet été, et c’est toujours quand j’ai pris le temps de presser un peu mes aubergines que j’ai eu le meilleur résultat. A mon goût en tout cas ! 😉

Bien écraser les aubergines à la fourchette (et Loula insiste bien : pas de mixeur !), ajouter un peu d’ail écrasé,

mélanger puis ajouter le tahini, petit à petit, et peut-être encore de l’ail, petit à petit, goûter régulièrement car chacun a sa dose de prédilection d’ail et de tahini.

Le tahini est une purée de sésame assez liquide. Elle a tendance à épaissir au fond du pot quand on la laisse longtemps au frigo… Et de l’huile remonte à la surface… Il ne faut donc pas hésiter à bien touiller le tahini pour le ré-amalgamer, le lisser et supprimer les catons comme celui-ci :

On mélange, toujours à la fourchette, et on ajoute du jus de citron petit à petit, au goût. On sale enfin, toujours en goûtant, de façon a rajouter ail, citron, sel ou tahini selon son goût et ses envies. L’ail, ça arrache, et le tahini, c’est amer…

La consistance finale est « souple », un zeste plus liquide que celle du houmous mais ni liquide, ni compacte.

On termine avec un petit peu d’huile d’olive, très peu, mais c’est indispensable car ça fait ressortir le goût de l’aubergine !

et on mélange une dernière fois.

Et je vous promets qu’à votre prochain apéritif, quand vous présenterez ce caviar d’aubergine, un houmous et un tarama maison, le tout avec du pain libanais (si possible maison, recette à venir… heu… d’ici un an ou deux au rythme où mes journées filent ! lol !) vous allez scotcher tous vos convives à leur siège !

Bon appétit !

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apéro

tomates cerises farcies à la tartinade chèvre-piment d’espelette-miel et quelques idées rapides pour un apéro improvisé

Juste avant les vacances, nous avons eu l’occasion d’accueillir des amis pour un apéritif que nous souhaitions un peu prolongé, mais pas forcément dinatoire, ne sachant pas si nos amis devaient ensuite dîner ailleurs ou pas…

Oui, juste avant les vacances… Ce qui représente chaque année pour moi un moment où je cuisine peu, faute de temps.

J’ai donc préparé des choses très simples et rapides, et complété avec de jolies (et délicieuses) mini verrines trouvées toutes prêtes à Auchan.

Parmi ces petites choses rapides et faciles, mon classique houmous et une

tartinade chèvre-piment d’Espelette-miel

dont je me suis servie pour farcir quelques tomates cerises.

La recette tient en quelques mots :

un chèvre frais genre petit Billy
1 gousse d’ail (au goût, mettez-en 2 si vous voulez)
1/4 ccafé piment d’Espelette en poudre (au goût ! Commencez par une pointe de couteau, on ne sait jamais…)
1 petite csoupe huile olive
1 ccafé miel

la consigne tient en 5 mots : écraser le tout, goûter, rectifier.

Le miel sert uniquement à corriger l’amertume du piment d’Espelette, c’est tout.
On peut y tremper des bâtonnets de légumes, en tartiner des biscuits apéritifs salés (des tucs par exemple) ou garnir des tomates cerises évidées.

Pour cet apéro, j’avais également fait quelques mini brochettes dans la série « plus simple tu meurs » :

– tomate cerise bille de mozza feuille de basilic
– bille de melon, rouleau de speck fumé
– concombre, St Morêt, poivre sancho japonais, surimi à le menthe (surimi déroulé pour insérer 2 feuilles de menthe et re-roulé)

Voilà !
Pas de version imprimable, ce sont des idées plus que des recettes !

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apéro

houmous

Voici un houmous que je sers très régulièrement à l’apéritif. Le houmous (homos, houmos, beaucoup d’orthographes existent) est un mélange du pourtour méditerranéen de légumineuse (pois chiches) et de fruit oléagineux (pâte de sésame: tahina) émulsionné avec de l’huile d’olive, servi généralement froid, nature ou aromatisé (menthe, aneth…) avec un pain plat (pain libanais, pain grec…) destiné à le « ramasser » comme une cuiller, et non à tremper. Ou avec des bâtonnets de légumes croquants pour une version moins calorique.
On peut le trouver tout prêt en boite, mais franchement, c’est tellement facile à faire qu’il ne faut pas s’en priver !

La seule difficulté qu’on puisse éventuellement rencontrer, c’est le tahina (ou tahin, ou tahini, ou tahine, là aussi les orthographes sont nombreuses) car il n’est pas facile à trouver. La purée de sésame qu’on trouve dans les magasins bios est une bonne substitution au tahina importé.

Mon houmous préféré est aromatisé à l’aneth… Pas très méditerranéenne, comme herbe, hein ? lol ! J’en fais très souvent du houmous, et chaque fois que je change d’herbe pour voir, eh bien je reviens invariablement et inévitablement à l’aneth…
Mais aujourd’hui je vous présente une version nature.

Houmous

pour environ 10 personnes (un gros bol)

2 boites de 400g de pois chiches
1 à 2 csoupe de tahini (au goût)
1 ou 2 gousses d’ail (au goût)
QS huile d’olive
1 jus de citron
1/2 bouquet d’aneth (ou menthe, ou rien)
QS sel
Servir avec pain plat libanais ou grec (pita) ou des bâtonnets de légumes (concombre, carottes, céleri etc… )

Rincer et égoutter les pois chiches et les mettre dans le mixeur.
Il est évident que si vous prenez le temps de peler les pois chiches le résultat sera beaucoup plus fin et absorbera moins d’huile.
Ajouter l’ail pelé, dégermé et écrasé. Mixer. On obtient un truc super graveleux. Ajouter petit à petit le tahina (commencer par une toute petite csoupe, c’est très amer !), mixer, on veut commencer à lier la préparation mais le goût très particulier du tahina ne doit pas prédominer, alors goûter très régulièrement et ajouter au fur et à mesure de votre goût.
Ajouter 1/2 jus de citron, mixer.
Verser de l’huile d’olive petit à petit tout en mixant toujours, un peu comme pour une mayonnaise, arrêter quand c’est un peu plus épais que ce que vous souhaitez au final. Le final doit être lisse, épais mais pas compact, et surtout pas liquide, donc arrêter de mixer quand c’est encore un peu compact, et goûter.

Ajouter selon votre goût du jus de citron pour l’acidité (ça va liquéfier la préparation), de l’ail pour le piquant, du sel pour le goût, du tahini pour l’amertume (qui doit rester légère et ne pas prédominer !) et lisser encore la consistance, mixer un tout petit peu pour mélanger et goûter à nouveau, répéter jusqu’à obtenir la perfection.

Ajouter enfin l’aneth et mixer, goûter et rectifier à nouveau.

Alors, et alors seulement, on peut éventuellement ajouter la ou les dernières csoupe d’huile d’olive, soit en mixant, soit en débarrassant le houmous dans le bol de service et en versant l’huile dessus en filet, ou encore en faisant un « nid » dans le houmous (comme le volcan dans la purée) pour y verser l’huile.

Il ne faut jamais oublier qu’on va déchirer des morceaux de pain plat, les former dans la main en cuiller ou en crochet et ainsi les « charger » de la préparation. Il est donc important que le houmous soit souple mais en aucun cas ni liquide ni « sec ». Habituellement, je mets beaucoup de citron dans mon houmous, ce qui le rend plus coulant (mais pas liquide) que celui que vous voyez sur les photos. Mon amie (non blogueuse) Loula dit qu’on peut utiliser un peu de liquide du bocal de pois chiches, ou tout simplement d’eau, pour fluidifier un peu la consistance quand on veut, comme moi pour mes invités de ce jour-là, limiter la quantité de citron.

Les quantités d’huile d’olive utilisées peuvent impressionner, voire faire peur… Il faut être clair, ce n’est pas un plat « régime » (beaucoup de matière grasse) même si c’est un plat « santé », aussi curieux que cela puisse paraître. Il faut juste être conscient qu’il faut manger de tout en quantité raisonnable, que l’huile d’olive est excellente pour la santé et ne contient pas de cholestérol, elle est même réputée pour baisser le cholestérol total et le mauvais cholestérol tout en augmentant le bon, (et ça c’est une info santé à laquelle je suis très sensible). Je vous recommande cette lecture qui vous expliquera tout sur le sujet !
Bref, on ne va pas manger du houmous tous les jours, et quelques bouchées de légumes ou de pain agrémentées de houmous ne peuvent qu’être bénéfiques. Personne ne vous demande de terminer le bol : conservez votre houmous au frigo protégé par un film alimentaire posé au contact du houmous pour éviter la présence d’air. On peut aussi mettre une fine couche d’huile d’olive dessus qui aura le même rôle que le film alimentaire, et jeter cette huile au moment de représenter le houmous sur table après un petit brassage rapide pour le « réveiller ». Mais là, vous allez me lapider sur place ! lol !

Bon appétit !

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apéro·entrées

tartines de sardines grillées au chalumeau d’après Chantal

Une façon trop rigolote de cuisiner les sardines sans barbecue ! Je l’avais repérée l’année dernière, mais c’est seulement cette année que je publie ma réalisation… L’été revient bientôt (enfin d’après le calendrier !), les sardines aussi !

Là encore je vous laisse vous reporter à la recette d’origine sur le blog de Chantal, Assiettes Gourmandes, tout y est parfaitement expliqué et illustré, et je vous indique rapidement les petites modifications que j’ai faites !

tartines de sardines grillées au chalumeau d’après Chantal

Voici la suite de photos du déroulement :

les filets de sardine marinent tranquillement dans l’huile aromatisée (sans zeste de citron vert, je n’en avais pas) à laquelle j’ai juste ajouté un peu de piment rouge haché menu :

Pour les tomates, je n’avais pas de tomates confites… J’ai donc utilisé quelques tomates fraîches, des câpres, et, parce que j’avais envie, j’ai mis aussi un peu d’oignon nouveau, et du persil… Voici donc les tomates croquantes à déposer sur la tartine bien grillée :

On commence à monter l’édifice (bien branlant… chuis pas douée…) :

et mon Nomamoi manie le chalumeau à la perfection !

J’ai ensuite ajouté la fleur de sel de Guérande sur les sardines… mais pas d’herbe supplémentaire, je trouvais le look des tartines super sympa avec ses sardines à la peau caramélisée… Et je n’ai pas mis les copeaux de parmesan parce que, autant je les trouvais adaptés avec la tomate confite, autant ils me semblaient contrarier mon souhait de fraîcheur associé à la tomate et l’oignon (et puis ça menaçait déjà assez comme ça de s’écrouler !)

C’est super sympa à faire, à déguster l’été sur la terrasse, même pas besoin d’allumer le bbq, un grille pain et un chalumeau et c’est fait !

Merci Chantal pour cette super recette !

apéro

salade de poivrons marinés de Giada de Laurentiis

On continue notre voyage en Italie…

Apéritif ou antipasti, comme on voudra, sur assiette ou sur tranche de pain (ciabatta) grillé, cette salade de poivrons marinés a été plébiscitée ainsi que je m’y attendais : en général, Giada de Laurentiis nous fait de très belles et bonnes choses !

Salade de poivrons marinés de Giada de Laurentiis

une recette de Giada de Laurentiis, « antipasti platter », roasted pepper salad

Prévoir 1 heure de préparation des poivrons (grill + refroidissement)
A mariner au moins 4 heures avant de déguster
Pour 4 à 6 personnes (selon ce qu’il y a d’autre prévu pour l’apéro !)

3 gros poivrons rouges
1 gros poivron jaune
1 gros poivron orange
une dizaine d’olives violettes de Kalamata (ou des noires « provençales ») dénoyautées et hachées grossièrement
2 csoupe câpres égouttées
6 grosses feuilles de basilic, ciselées
2 grosses gousses d’ail, pelées dégermées, écrasées
QS sel, poivre, huile olive

Brûler la peau des poivrons :
Au four : sous le grill, environ 20 minutes en les retournant très souvent
Sur la flamme de la gazinière à l’aide de pinces
Au chalumeau pour les bricoleuses !

Une fois la peau noircie, mettre dans un bol et fermer hermétiquement avec un film plastique. Laisser refroidir. On peut également les rouler dans plusieurs épaisseurs de papier journal.
Peler, enlever trognons et graines, couper en fines lanières (1cm de large).

Réunir avec tous les autres ingrédients dans un bol, l’huile doit tout recouvrir juste à hauteur.
Goûter, rectifier l’assaisonnement, filmer et réserver au froid au moins 4 heures pour que les parfums se mélangent.
Sortir du frigo avant de servir pour ramener à température ambiante.
Filtrer (je préfère jeter l’huile quand de l’ail cru et des choses pas vraiment stériles ont trempé dedans…).

Notre version a été servie en apéritif sur de belles tranches de pain grillé au grille-pain et recoupées de façon a être mangeables plus aisément. Mais nous aurions pu présenter cette salade dans un joli bol transparent pour bien voir les couleurs et chacun se serait servi dans son assiette.

De même que je n’ose pas conserver l’huile de cette recette, je n’aime pas conserver mes poivrons plus de 48 heures, et comme j’ai jeté l’huile protectrice, je filme alors mes poivrons au contact ( = je mets le film plastique en contact avec les aliments et je veille à ce qu’il n’y ait pas d’air). Cela dit, quand on a des restes, ils ne durent pas assez longtemps pour que la question de leur conservation se pose !

N’hésitez pas à garder cette recette sous le coude pour la faire au meilleur de la saison des poivrons, en fin d’été. Si j’ai choisi de réaliser un tel plat en hiver, c’est que j’ai participé avec 2 amies à la réalisation à 6 mains d’un repas sur le thème de l’Italie (dégusté en compagnie de nos conjoints respectifs) et que cette recette est tellement goûteuse et colorée que je tenais absolument à la faire découvrir à mes deux amies.

Bon appétit !

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apéro

involtinis au speck

Comme vous devez sûrement vous en douter, j’ai une triste nouvelle à vous annoncer : Gandalf nous a quittés hier après-midi malgré tous les efforts de notre vétérinaire préféré (j’en profite pour le remercier à nouveau). Il est tombé dans le coma et ne s’est plus réveillé. Il n’a pas souffert. Tout ce qui pouvait être fait pour le sauver l’a été. Il avait une maladie qui le « programmait » en quelque sorte à mourir jeune. Il n’avait déjà survécu au coryza quand nous l’avions pris à la SPA que grâce aux soins apportés par notre vétérinaire préféré. Nous ne pouvons que remercier la Vie d’avoir ensuite offert à Gandalf ce sursis de quelques mois d’une belle vie de chat et de nous avoir à nous offert le cadeau de sa présence.
Et une poubelle neuve qu’il ne savait pas ouvrir, elle. 😉

Encore merci à toutes et tous pour vos gentils messages.

Et maintenant, il faut que je m’occupe l’esprit… Je n’ai pas beaucoup d’appétit ni d’envie de cuisiner en ce moment comme vous pouvez le comprendre, mais j’ai en réserve quelques recettes non encore publiées, alors je vais m’y atteler histoire de reprendre pied dans le quotidien tout doucement.

On commence avec une recette super simple…

Involtinis au speck

A préparer au moins 24h à l’avance.

Pour ces petits roulés totalement associés à l’idée qu’on peut se faire des apéros à l’italienne, rien que des choses très simples :
– du fromage de chèvre genre chavroux ou petits fromages de chèvre frais sur le marché, j’ai eu la chance d’en trouver des « vrais », importés d’Italie, à Italmarket à Oullins
– du speck, un délicieux jambon cru de couleur pâle, enfin plus pâle qu’un Parme ou autre en tout cas, mais tout autre jambon cru conviendrait. J’ai trouvé mon speck aussi à Italmarket.
– de l’huile d’olive
– divers aromate : feuilles de laurier déchirées (fraîches du jardin), thym séché (du jardin), romarin séché (du jardin), baies de genièvre, poivre noir fraîchement moulu

On fait des petits boudins de fromage avec les mains, comme il est tout frais ça va tout seul, puis on les roule dans une demi tranche de jambon cru.
On rassemble ces petits boudins dans un récipient pouvant fermer hermétiquement (pour éviter les accidents !) on les noie sous l’huile d’olive, on ajoute les aromates, on les « gassouille » un peu pour qu’ils soient bien immergés aussi, on ferme et on met 24 heures au frigo.

Il vaut mieux les piquer avec une petite fourchette plutôt que de les attraper avec les doigts !
On peut les conserver plusieurs jours au frigo du moment qu’ils sont totalement immergés dans l’huile. On peut remettre de l’huile si nécessaire.

Il est important je crois de faire de petits boudins : s’ils sont trop gros, on ne peut pas en faire qu’une bouchée et il est quasiment impossible de mordre dedans pour les couper sans se mettre de l’huile de partout, faire tomber le morceau de fromage ou débiner tout le rouleau de jambon en tirant dessus… Alors mieux vaut  prévoir une taille judicieusement apporpriée avant…

Dégustés à l’apéritif avec un spritz vénitien, c’est comme si on y était !

Et bien sûr, on peut garder l’huile pour d’autres utilisations : parfaitement parfumée, c’est un régal !

apéro

gâteaux « songe » : beignets de taro

Voici de petites boulettes frites délicieusement parfumées pour un apéritif haut en couleur : les gâteaux « songe ». C’est ainsi qu’on les appelle sur l’île Maurice, et on les trouve également sous le nom de boulettes d’arouille… et plein d’autres noms encore ! Beaucoup de noms en effet pour cette racine bien connue dans les îles et le continent Africain, et que l’on trouve très facilement (oui, j’insiste ! Très facilement !) ici : il y en a toujours à Auchan, sous le nom de taro ou eddo. A Grand-Frais aussi ! Et bien sûr, aussi dans toutes les épiceries exotiques.

Voici les eddos que j’ai achetés :

les racines de « songe » sont blanches piquées de violet à Maurice, à Lyon elles sont blanches piquées de beige…

Les petits beignets qui en résultent ont la même couleur dorée et le même goût : c’est ça qui compte !

Vous allez vous dire que je m’obstine à vous parler de recettes bizarres aux ingrédients étranges et introuvables… Pourtant je n’ai eu qu’à aller à mon Auchan pour trouver mes eddos… Et parce que j’aime découvrir des plats du monde entier, j’aime aussi vous les faire découvrir en retour…

Surtout ces boulettes frites, elles n’ont pas de piment… Hé hé hé… Vous aviez peur, hein ? 😉

Regardez cette photo et laissez-vous tenter ! Mode vacances, rhum et ombrelle en papier garanti !

Gâteau « songe »

Pour une vingtaine de boulettes

500g de racine de taro ou eddo (l’eddo, c’est un petit taro, les taros font souvent bien plus qu’un kilo ! Il m’a fallu 3 eddos pour faire les 500g nécessaires)
1 tranche de pain de mie (je n’ai pas mis la croute)
1 pincée de sel
1 grosse pincée de sucre
1 morceau de gingembre frais d’environ 3cm
3  à 4 csoupe de fécule de maïs (maïzena)
QS huile de friture
servir avec  sauce pimentée (sauce sriracha ou concentré de tomate avec quelques gouttes de sriracha, ou encore ketchup, « hot » ou « normal »)

La sauce Sriracha :

Peler et râper (râpe à gros trous) les racines.

Peler et râper (râpe à petits trous) le gingembre.
Réunir dans un saladier avec la mie de pain déchiquetée en tout petits morceaux, le sel, le sucre et 3 csoupe de maïzéna. Mélanger à la main,

c’est super gluant,

gardez un robinet ou du papier absorbant à portée de main ! Si c’est trop liquide, ajouter 1 dernière csoupe de maïzéna.

Mettre la friteuse en route pour 180°C (ou comme moi une casserole à bord haut auquel j’accroche un thermomètre sonde…) et préparer une assiette couverte de papier absorbant.

Quand on est presque à 180°C, commencer à rouler la moitié de la pâte en boulettes un peu plus petites qu’une balle de ping-pong, les réserver sur une plaque ou une assiette sans qu’elles se touchent.

Les cuire à 180°C en les tournant régulièrement jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Les déposer sur le papier absorbant pour les égoutter. Procéder en plusieurs fois si nécessaire, il ne faut pas en cuire trop à la fois car cela fait baisser furieusement la température de l’huile et vous obtiendriez des boulettes molles et grasses au lieu de croquantes et  légères.

Pendant que la 1ère moitié cuit, former la 2eme moitié des boulettes tout en gardant bien la friteuse à l’œil !

Déguster ces beignets immédiatement, avec les doigts. Chacun les trempera dans un peu de sauce selon son goût !

Vous savez quoi ? Je me suis rendue compte que je faisais quand même pas mal de friture… Et que souvent je refusais de faire certains plats parce que leur préparation nécessitait un passage en friture… Non pas parce que ce n’est pas bon à la santé : on n’en mange pas non plus tous les jours ! mais plutôt parce que c’est trop ch**** (beeeeeeeeeep !) pénible pour moi de gérer cette huile (oui, bon, hein, chacun son truc ! Moi je suis flemmarde et je le revendique, j’en suis fière ! )
Alors hier j’ai acheté une friteuse ! Électrique, thermostatée, et avec minuterie ! Yesssss ! 😉

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